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aouladouna

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20 février 2007

CONJUGAISON

Conjugaison :

© www.la-conjugaison.fr
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9 novembre 2006

Barbe Bleue

Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderie, et des carrosses tout dorés; mais par malheur cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuit devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. Elles n'en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l'une à l'autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue.

Ce qui les dégoûtait encore, c'est qu'il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu'on ne savait pas ce que ces femmes étaient devenues. Barbe Bleue, pour faire connaissance, les mena avec leur mère, et trois ou quatre de leurs meilleures amies, et quelques jeunes gens du voisinage, à une de ses maisons de campagne, où on demeura huit jours entiers. Ce n'était que promenades, que parties de chasse et de pêche, que danses et festins, que collations : on ne dormait point, et on passait toute la nuit à se faire des malices les uns aux autres ; enfin tout alla si bien, que la cadette commença à trouver que le maître du logis n'avait plus la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la ville, le mariage se conclut.

Au bout d'un mois Barbe Bleue dit à sa femme qu'il était obligé de faire un voyage en province, de six semaines au moins, pour une affaire de conséquence; qu'il la priait de se bien divertir pendant son absence, qu'elle fit venir ses bonnes amies, qu'elle les menât à la campagne si elle voulait, que partout elle fit bonne chère : -''Voilà, lui dit-il, les clefs des deux grands garde-meubles, voilà celles de la vaisselle d'or et d'argent qui ne sert pas tous les jours, voilà celles de mes coffres-forts, où est mon or et mon argent, celles des coffrets où sont mes pierreries, et voilà le passe-partout de tous les appartements. Pour cette petite clef-ci, c'est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l'appartement bas : ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d'y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s'il vous arrive de l'ouvrir, il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère.''

Elle promit d'observer exactement tout ce qui lui venait d'être ordonné ; et lui, après l'avoir embrassée, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage. Les voisines et les bonnes amies n'attendirent pas qu'on les envoyât chercher pour aller chez la jeune mariée, tant elles avaient d'impatience de voir toutes les richesses de sa maison, n'ayant osé y venir pendant que le mari y était, à cause de sa barbe bleue qui leur faisait peur. Les voilà aussitôt à parcourir les chambres, les cabinets, les garde-robes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres. Elles montèrent ensuite aux garde-meubles, où elles ne pouvaient assez admirer le nombre et la beauté des tapisseries, des lits, des sofas, des cabinets, des guéridons, des tables et des miroirs, où l'on se voyait depuis les pieds jusqu'à la tête, et dont les bordures, les unes de glace, les autres d'argent et de vermeil doré, étaient les plus belles et les plus magnifiques qu'on eût jamais vues.

Elles ne cessaient d'exagérer et d'envier le bonheur de leur amie, qui cependant ne se divertissait point à voir toutes ces richesses, à cause de l'impatience qu'elle avait d'aller ouvrir le cabinet de l'appartement bas. Elle fut si pressée de sa curiosité, que sans considérer qu'il était malhonnête de quitter sa compagnie, elle y descendit par un petit escalier dérobé, et avec tant de précipitation, qu'elle pensa se rompre le cou deux ou trois fois. Étant arrivée à la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet.

D'abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées ; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang gisaient

les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs (c'était toutes les femmes que Barbe Bleue avait épousées et qu'il avait égorgées l'une après l'autre). Elle pensa mourir de peur, et la clef du cabinet qu'elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main. Après avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta à sa chambre pour se remettre un peu, mais elle n'en pouvait venir à bout, tant elle était émue. Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s'en allait point ; elle eut beau la laver, et même la frotter avec du sablon et avec du grès, il y demeura toujours du sang, car la clef était magique, et il n'y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait: quand on ôtait le sang d'un côté, il revenait de l'autre.

Barbe Bleue revint de son voyage dès le soir même, et dit qu'il avait reçu des lettres en chemin, qui lui avaient appris que l'affaire pour laquelle il était parti venait d'être terminée à son avantage. Sa femme fit tout ce qu'elle put pour lui témoigner qu'elle était ravie de son prompt retour. Le lendemain il lui redemanda les clefs, et elle les lui donna. Mais d'une main si tremblante, qu'il devina sans peine tout ce qui s'était passé. -''D'où vient, lui dit-il, que la clef du cabinet n'est point avec les autres ?" -"Sans doute", dit-elle, "que je l'ai laissée là-haut sur ma table." -"Ne manquez pas", dit la Barbe bleue, "de me la donner tantôt.'' Après l'avoir retardé le plus possible, il fallut apporter la clef. Barbe Bleue, l'ayant examinée, dit à sa femme : -''Pourquoi y a-t-il du sang sur cette clef ?" -"Je n'en sais rien", répondit la pauvre femme, plus pâle que la mort. -"Vous n'en savez rien", reprit Barbe Bleue, "je le sais bien, moi"; vous avez voulu entrer dans le cabinet ! Hé bien, Madame, vous y entrerez, et irez prendre votre place auprès des dames que vous y avez vues.'' Elle se jeta aux pieds de son mari, en pleurant et en lui demandant pardon, avec toutes les marques d'un vrai repentir de n'avoir pas été obéissante.

Elle aurait attendri un rocher, belle et affligée comme elle était ; mais Barbe Bleue avait le cœur plus dur qu'un rocher : -''Il faut mourir, Madame, lui dit-il, et tout à l'heure." -"Puisqu'il faut mourir, répondit-elle, en le regardant, les yeux baignés de larmes, donnez-moi un peu de temps pour prier Dieu." -"Je vous donne un quart d'heure", reprit Barbe Bleue, "mais pas un moment de plus.'' Lorsqu'elle fut seule, elle appela sa sœur, et lui dit : -''Ma sœur Anne (car elle s'appelait ainsi), monte, je te prie, sur le haut de la tour, pour voir si mes frères ne viennent point ; ils m'ont promis qu'ils viendraient me voir aujourd'hui, et si tu les vois, fais-leur signe de se hâter.''

La sœur Anne monta sur le haut de la tour, et la pauvre affligée lui criait de temps en temps : -''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir?'' Et la sœur Anne lui répondait : -''Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie.'' Cependant Barbe Bleue, tenant un grand couteau à la main, criait de toute sa force à sa femme : -''Descends vite, ou je monterai là-haut." -"Encore un moment s'il vous plaît'', lui répondait sa femme et aussitôt elle criait tout bas : -''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir?'' Et la sœur Anne répondait : -''Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie.'' -''Descends donc vite, criait la Barbe bleue, ou je monterai là-haut." -"Je m'en vais'', répondait sa femme, et puis elle criait : -''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?" -"Je vois", répondit la sœur Anne, "une grosse poussière qui vient de ce côté-ci." -"Sont-ce mes frères ?" -"Hélas! non, ma sœur, c'est un troupeau de moutons." -"Ne veux-tu pas descendre ?" criait la Barbe bleue. -"Encore un moment'', répondait sa femme; et puis elle riait : -''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? -"Je vois", répondit-elle, "deux cavaliers qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien loin encore. Dieu soit loué", s'écria-t-elle

un moment après, "ce sont mes frères ; je leur fais signe tant que je puis de se hâter.'' 

Barbe Bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter à ses pieds, toute éplorée et toute échevelée. -''Cela ne sert de rien", dit Barbe Bleue, "il faut mourir.'' Puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le couteau en l'air, il allait lui trancher la tête. La pauvre femme se tournant vers lui, et le regardant avec des yeux mourants, le pria de lui donner un petit moment pour se recueillir. -''Non, non", dit-il, "recommande-toi bien à Dieu''; et levant son bras... A ce moment on heurta si fort à la porte, que Barbe Bleue s'arrêta tout court : on ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux cavaliers qui, mettant l'épée à la main, coururent droit à Barbe Bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un dragon et l'autre mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron : ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort.

La pauvre femme était presque aussi morte que son mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses frères. Il se trouva que Barbe Bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura maîtresse de tous ses biens. Elle en employa une partie à marier sa sœur Anne avec un jeune gentilhomme, dont elle était aimée depuis longtemps ; une autre partie à acheter des charges de capitaine à ses deux frères; et le reste à se marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passé avec Barbe bleue.

9 novembre 2006

RAIPONCE

Il était une fois un mari et sa femme qui avaient depuis longtemps désiré avoir un enfant, quand enfin la femme fut dans l'espérance et pensa que le Bon Dieu avait bien voulu accomplir son vœu le plus cher. Sur le derrière de leur maison, ils avaient une petite fenêtre qui donnait sur un magnifique jardin où poussaient les plantes et les fleurs les plus belles ; mais il était entouré d'un haut mur, et nul n'osait s'aventurer à l'intérieur parce qu'il appartenait à une sorcière douée d'un grand pouvoir et que tout le monde craignait. Un jour donc que la femme se tenait à cette fenêtre et admirait le jardin en dessous, elle vit un parterre planté de superbes raiponces avec des rosettes de feuilles si vertes et si luisantes, si fraîches et si appétissantes, que l'eau lui en vint à la bouche et qu'elle rêva d'en manger une bonne salade. Cette envie qu'elle en avait ne faisait que croître et grandir de jour en jour ; mais comme elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas en avoir, elle tomba en mélancolie et commença à dépérir, maigrissant et pâlissant toujours plus. En la voyant si bas, son mari s'inquiéta et lui demanda : « Mais que t'arrive-t-il donc, ma chère femme ?
- Ah ! lui répondit-elle, je vais mourir si je ne peux pas manger des raiponces du jardin de derrière chez nous ! »
Le mari aimait fort sa femme et pensa : « plutôt que de la laisser mourir, je lui apporterai de ces raiponces, quoi qu'il puisse m'en coûter ! » Le jour même, après le crépuscule, il escalada le mur du jardin de la sorcière, y prit en toute hâte une, pleine main de raiponces qu'il rapporta à son épouse. La femme s'en prépara immédiatement une salade, qu'elle mangea avec une grande avidité. Mais c'était si bon et cela lui avait tellement plu que le lendemain, au lieu que son envie fût satisfaite, elle avait triplé. Et pour la calmer, il fallut absolument que son mari retournât encore une fois dans le jardin. Au crépuscule, donc, il fit comme la veille, mais quand il sauta du mur dans le jardin, il se figea d'effroi car la sorcière était devant lui !
- Quelle audace de t'introduire dans mon jardin comme un voleur, lui dit-elle avec un regard furibond, et de venir me voler mes raiponces ! Tu vas voir ce qu'il va t'en coûter !
- Oh ! supplia-t-il, ne voulez-vous pas user de clémence et préférer miséricorde à justice ? Si Je l'ai fait, si je me suis décidé à le faire, c'est que j'étais forcé : ma femme a vu vos raiponces par notre petite fenêtre, et elle a été prise d'une telle envie d'en manger qu'elle serait morte si elle n'en avait pas eu.
La sorcière fit taire sa fureur et lui dit : « Si c'est comme tu le prétends, je veux bien te permettre d'emporter autant de raiponces que tu voudras, mais à une condition : c'est que tu me donnes l'enfant que ta femme va mettre au monde. Tout ira bien pour lui et j'en prendrai soin comme une mère. »
Le mari, dans sa terreur, accepta tout sans discuter. Et quelques semaines plus tard, quand sa femme accoucha, la sorcière arriva aussitôt, donna à l'enfant le nom de Raiponce et l'emporta avec elle.
Raiponce était une fillette, et la plus belle qui fut sous le soleil. Lorsqu'elle eut ses douze ans, la sorcière l'enferma dans une tour qui se dressait, sans escalier ni porte, au milieu d'une forêt. Et comme la tour n'avait pas d'autre ouverture qu'une minuscule fenêtre tout en haut, quand la sorcière voulait y entrer, elle appelait sous la fenêtre et criait :
Raiponce, Raiponce,
Descends-moi tes cheveux.

Raiponce avait de longs et merveilleux cheveux qu'on eût dits de fils d'or. En entendant la voix de la sorcière, elle défaisait sa coiffure, attachait le haut de ses nattes à un crochet de la fenêtre et les laissait se dérouler jusqu'en bas, à vingt aunes au-dessous, si bien que la sorcière pouvait se hisser et entrer.
Quelques années plus tard, il advint qu'un fils de roi qui chevauchait dans la forêt passa près de la tour et entendit un chant si adorable qu'il s'arrêta pour écouter. C'était Raiponce qui se distrayait de sa solitude en laissant filer sa délicieuse voix. Le fils de roi, qui voulait monter vers elle, chercha la porte de la tour et n'en trouva point. Il tourna bride et rentra chez lui ; mais le chant l'avait si fort bouleversé et ému dans son cœur, qu'il ne pouvait plus laisser passer un jour sans chevaucher dans la forêt pour revenir à la tour et écouter. Il était là, un jour, caché derrière un arbre, quand il vit arriver une sorcière qu'il entendit appeler sous la fenêtre :

Raiponce, Raiponce,
Descends-moi tes cheveux.

Alors Raiponce laissa se dérouler ses nattes et la sorcière grimpa. « Si c'est là l'escalier par lequel on monte, je veux aussi tenter ma chance », se dit-il ; et le lendemain, quand il commença à faire sombre, il alla au pied de la tour et appela :

Raiponce, Raiponce,
Descends-moi tes cheveux.

Les nattes se déroulèrent aussitôt et le fils de roi monta. Sur le premier moment, Raiponce fut très épouvantée en voyant qu'un homme était entré chez elle, un homme comme elle n'en avait jamais vu ; mais il se mit à lui parler gentiment et à lui raconter combien son coeur avait été touché quand il l'avait entendue chanter, et qu'il n'avait plus eu de repos tant qu'il ne l'eût vue en personne. Alors Raiponce perdit son effroi, et quand il lui demanda si elle voulait de lui comme mari, voyant qu'il était jeune et beau, elle pensa : « Celui-ci m'aimera sûrement mieux que ma vieille mère-marraine, la Taufpatin », et elle répondit qu'elle le voulait bien, en mettant sa main dans la sienne. Elle ajouta aussitôt :
- Je voudrais bien partir avec toi, mais je ne saurais pas comment descendre. Si tu viens, alors apporte-moi chaque fois un cordon de soie : j'en ferai une échelle, et quand elle sera finie, je descendrai et tu m'emporteras sur ton cheval.
Ils convinrent que d'ici là il viendrait la voir tous les soirs, puisque pendant la journée venait la vieille. De tout cela, la sorcière n'eût rien deviné si, un jour, Raiponce ne lui avait dit : « Dites-moi, mère-marraine, comment se fait-il que vous soyez si lourde à monter, alors que le fils du roi, lui, est en haut en un clin d'œil ?
- Ah ! scélérate ! Qu'est-ce que j'entends ? s'exclama la sorcière. Moi qui croyais t'avoir isolée du monde entier, et tu m'as pourtant flouée ! »
Dans la fureur de sa colère, elle empoigna les beaux cheveux de Raiponce et les serra dans sa main gauche en les tournant une fois ou deux, attrapa des ciseaux de sa main droite et cric-crac, les belles nattes tombaient par terre. Mais si impitoyable était sa cruauté, qu'elle s'en alla déposer Raiponce dans une solitude désertique, où elle l'abandonna à une existence misérable et pleine de détresse.
Ce même jour encore, elle revint attacher solidement les nattes au crochet de la fenêtre, et vers le soir, quand le fils de roi arriva et appela :

Raiponce, Raiponce,
Descends-moi tes cheveux.

la sorcière laissa se dérouler les nattes jusqu'en bas. Le fils de roi y monta, mais ce ne fut pas sa bien-aimée Raiponce qu'il trouva en haut, c'était la vieille sorcière qui le fixait d'un regard féroce et empoisonné.
- Ha, ha ! ricana-t-elle, tu viens chercher la dame de ton coeur, mais le bel oiseau n'est plus au nid et il ne chante plus : le chat l'a emporté, comme il va maintenant te crever les yeux. Pour toi, Raiponce est perdue tu ne la verras jamais plus !
Déchiré de douleur et affolé de désespoir, le fils de roi sauta par la fenêtre du haut de la tour : il ne se tua pas ; mais s'il sauva sa vie, il perdit les yeux en tombant au milieu des épines ; et il erra, désormais aveugle, dans la forêt, se nourrissant de fruits sauvages et de racines, pleurant et se lamentant sans cesse sur la perte de sa femme bien-aimée. Le malheureux erra ainsi pendant quelques années, aveugle et misérable, jusqu'au jour que ses pas tâtonnants l'amenèrent dans la solitude où Raiponce vivait elle-même misérablement avec les deux jumeaux qu'elle avait mis au monde : un garçon et une fille. Il avait entendu une voix qu'il lui sembla connaître, et tout en tâtonnant, il s'avança vers elle. Raiponce le reconnut alors et lui sauta au cou en pleurant. Deux de ses larmes ayant touché ses yeux, le fils de roi recouvra complètement la vue, et il ramena sa bien-aimée dans son royaume, où ils furent accueillis avec des transports de joie et vécurent heureux désormais pendant de longues, longues années de bonheur.

29 juillet 2006

Bee happy

29 juillet 2006

NaturalChimie

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25 juillet 2006

Placard, placard joli, qui sera la plus belle ?

Salut !
Ça a l’air dingue, mais des chercheurs coréens ont inventé l’armoire à vêtements du futur. Bien sûr, c’est un ordinateur qui contrôlera toute cette magie ! Et elle en possède plus que tout ce que tu peux imaginer.

Avant. Tu te levais le matin, la tête encore dans le brouillard, en te demandant devant ton bol de chocolat ce que tu allais bien pouvoir porter pour être belle. Pire, tu devais imaginer dans le froid et la pénombre du matin d’hiver, quel temps il pourrait bien faire dans la journée afin de ne pas te tromper de vêtements, style « J’étouffe parce que je croyais qu’il allait faire hyper froid » ou « J’ai l’air d’une débile à grelotter dans mon tee-shirt alors que tout le monde est en doudoune ! » Fini !

Après. Dans pas très longtemps, ta nouvelle armoire disposera d’un ordinateur perso. Il enregistrera une photo de toutes tes fringues et chaussures. Il se connectera sur internet pour connaître la météo du jour dans ta région et même plus précisément dans ta ville et te proposera diverses possibilités de tenues pour la journée. Comme il est vraiment très intelligent, tu pourras aussi dire à l’ordi tes projets de la journée et ton emploi du temps, pour qu’il soit encore plus juste dans ses choix !

C’est clair qu’on ne s’habille pas de la même façon pour passer une journée chez sa tante ou à l’anniv d’une copine ! C’est qu’il a du goût le petit génie de la technologie !
Il ne te restera plus qu’à choisir parmi ses propositions et en fonction de ton humeur du jour. Quand on y réfléchit, ça te permettra peut-être de te souvenir de ces fringues oubliées au fond de ton placard et qui te vont si bien !

25 juillet 2006

Sacré chenapan !

Salut !
Le putois est un petit mammifère qui vit dans la nature. Personne n’a cherché à le capturer et on imagine bien pourquoi ! Bonjour l’odeur !

Mais que ce petit « handicap » ne nous empêche pas de faire sa connaissance !

Squatter ! Le putois vit dans les forêts et les champs et souvent à proximité des hommes. Il ne fabrique pas lui-même son terrier. Il récupère celui d’autres mammifères, ( celui du lapin par exemple) ou bien s’installe dans un tronc d’arbre mort. Mieux encore, il emménage dans les granges où il affectionne les meules de paille.
C’est un animal nocturne. Il chasse la nuit. Bon nageur, il se nourrit de poissons mais aussi de poules, de lapins, rats, souris et oiseaux. L’homme se méfie de lui car il peut faire de vrais carnages dans les poulaillers !

Pourquoi cette odeur ? Pour se défendre bien sûr ! Et comme si sa puanteur ne suffisait pas, il a aussi des griffes très aiguisées et des dents redoutables.
Cette odeur insupportable lui vient de glandes situées sous sa queue qui lâchent aussitôt leur « parfum » en cas de danger. Ça suffit pour décourager tous les prédateurs qui s’enfuient immédiatement en éternuant.

Bébé putois. Il naît au printemps entouré de quelques frères et sœurs – jusqu’à 7 par portée ! Dès qu’il atteint l’âge d’un mois, sa maman lui apprend à chasser et pêcher.

Trop mignon ! Grâce à son odeur, le putois n’a pas été chassé pour sa jolie fourrure. Elle sent mauvais même après plusieurs lavages ! Comme quoi, quand on est beau, la mauvaise odeur peut être un avantage…
Malgré son air inoffensif et fragile, le putois ne se laisse pas avoir facilement !

25 juillet 2006

Les tortues marines

Salut !
L’évolution. La tortue marine n’a pas toujours été aquatique. Il y a 100 millions d’années, ses ancêtres terrestres ont préféré migrer vers l’océan. Leurs pattes se sont transformées en nageoires. Leurs carapaces se sont allégées et aplaties pour une meilleure pénétration dans l’eau. Il existe sept espèces de tortues marines.

Oxygène. Comme elle n’est pas un poisson, la tortue respire avec de vrais poumons, ce qui l’oblige à remonter à la surface régulièrement pour faire le plein d’air frais. Pas de panique pour elle, elle fait partie des animaux à sang frais et n’a pas de gros besoins en oxygène ! Elle peut ainsi rester très longtemps sous l’eau.

Nourriture. Certaines se nourrissent d’algues et d’autres de poissons. Quelques soient les espèces, elles raffolent toutes de méduses et de crabes. Miam !

La ponte. C’est le seul moment de la vie des tortues où elles sont obligées de mettre « les nageoires sur terre ». Les futures mères pondent plusieurs centaines d’œufs dans des trous aménagés dans le sable, loin du rivage. Epuisée, elle s’empresse ensuite de retourner à l’océan.

Radar. Les femelles reviennent toujours au même endroit pour pondre… sur la plage où elles ont elles-mêmes vu le jour ! Romantique, non ? Même si elles voyagent à travers les océans, elles ne se trompent jamais.

Bébé. En sortant de sa coquille, la jeune tortue court vers le rivage pour éviter de se déshydrater et pour échapper à la voracité des prédateurs - surtout des oiseaux - qui se régalent des moins chanceuses ! Ensuite ? C’est parti pour une vie de voyages !

Bains de soleil. De temps en temps, les tortues remontent à la surface pour prendre le soleil dont les rayons ultraviolets sont nécessaires à la bonne santé de leur carapace !

25 juillet 2006

Salut !

Salut !
Traiter quelqu’un d’âne, c’est ne pas lui faire de compliment ! On connaît les expressions « Tête d’âne », « Têtu comme un âne » ou « Ane bâté ». Ça ne fait jamais plaisir à entendre. Pourtant on pourrait inventer « Doux comme un âne », « Résistant comme un âne » et même « Travailleur comme un âne ».

Dur labeur. L’âne a longtemps servi à transporter les lourdes charges. Il supporte la chaleur mais moins bien le froid. Dans beaucoup de pays chauds, moins modernes que le nôtre, il est encore indispensable. Il se nourrit d’herbes et d’épineux et peut rester longtemps sans boire. Comme il est d’un naturel gentil et qu’il est très résistant, on lui fait souvent mener une vie rude.

Sociable. L’âne aime la compagnie de l’homme et des autres animaux. Il s’ennuie si on le laisse seul. Il fait « copain-copain » avec les chevaux et les animaux des fermes en général. Comme le cheval, il dort debout. S’il se couche, c’est qu’il est malade.

Mariage. L’âne naît après douze mois de gestation dans le ventre de sa mère et se met aussitôt sur ses pattes, comme le cheval. On peut aussi marier l’âne, avec l’ânesse, évidemment, mais aussi avec la jument, ce qui donne un petit mulet. L’ânesse et le cheval font un petit bardot. Mais ces enfants ne pourront jamais se reproduire. La nature les veut stériles.

L’ami des enfants. Les petits adorent se promener sur son dos et on en trouve souvent dans les parcs et centres de loisir. On aime sa bonne tête et ses yeux doux. Mais attention ! Cet animal tranquille a besoin d’espace et de nature pour vivre heureux.

9 juin 2006

Poissons

Né(e) entre le 20 février - 20 mars

Votre couleur : bleu
Votre élément: Vous êtes un signe d’eau
Votre planête : Jupiter et Neptune
Votre chiffre : le 9

C’est le signe des artistes, des docteurs, des marins, des hôteliers, des photographes, des voyants, des religieux.

Quelques célébrités de votre signe : Luc Besson, Marcel Pagnol, Jean-Sébastien Bach, Victor Hugo, Ophélie Winter, Cindy Crawford et Alain Prost.

Votre caractère : Le Poisson est un être hypersensible, encore plus sensible que les Scorpions. C’est vous dire ! Ils sont intuitifs, généreux, spirituels et toujours à l’écoute des problèmes des autres. Un des points faibles du Poisson est sans aucun doute son côté influençable et lunatique. Un jour c’est bleu un autre jour c’est rouge, tout dépend de l’ambiance du jour. Il a donc un petit côté hypocrite mais ce n’est pas vraiment une hypocrisie volontaire. C’est plutôt un manque de capacité à prendre une décision définitive et ferme. Le Poisson a également une très forte intuition comme le Verseau et le Scorpion. Les poissons ont beaucoup d’amis, mais les amitiés durables sont rarissimes. On peut remarquer que les Poissons changent assez souvent leur entourage. Ne faites jamais un mauvais coup à un Poisson car il est très rancunier et il peut se venger de façon ignoble. Le Poisson adore voyager, notamment en bateau, car il se sent bien sur l’océan. Nous retrouvons beaucoup de natifs Poissons qui vivent de la mer comme les marins, les pêcheurs mais aussi des gens qui vendent des boissons car le Poisson représente tout ce qui est liquide. Les Poissons sont aussi de grands rêveurs que ce soit en dormant ou éveillé. Il est intéressant de noter que le Poisson est le signe qui est le plus vulnérable sur le plan psychologique. Ainsi il peut arriver qu’une personne marquée par ce signe devienne incontrôlable. Il devient nerveux,incohérent, voire fou dans certains cas. D’autres, toujours selon les particularités de leur thème natal, seront régulièrement dépressifs. Ils ne réussiront jamais à trouver le bonheur car ils ne seront jamais contents de ce qu’ils possèdent. Ils voient en noir de façon continue. Mais rassurez-vous il ne s’agit que d’une minorité de Poissons.

Travail : Dans le domaine professionnel, le Poisson est passionné et se donne à fond s’il aime vraiment ce qu’il fait. Mais il sera appelé à changer beaucoup de travail avant qu’il n' en touve dans un qui lui convienne et où il se sent en sécurité. S’il dirige une compagnie, il sera un patron humain, ouvert, et compréhensif avec ses employés.

Amour : En amour, le Poisson n’est pas vraiment fidèle. Il aura beaucoup d’aventures au cours de sa vie. C’est un charmeur. Il est rare qu’un Poisson puisse vivre une vie de famille harmonieuse.

Santé : Sur le plan de la santé le Poisson devra faire attention à la muqueuse.

Vos principales qualités : L’altruisme, l’imagination, et la spiritualité

Vos principaux défauts : La paresse, le découragement, et les changements soudain de décisions.

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